
L’Association des galeries d’art contemporain (AGAC) célèbre en 2025 son 40e anniversaire, marquant quatre décennies d’engagement dans la défense et la promotion de l'art contemporain.
Au centre de la mission de l’AGAC est la représentation de ses membres - toutes des galeries d’art contemporain commerciales canadiennes - ce qui va de pair avec ses mandats de défense de la prospérité du marché de l’art contemporain, de sensibilisation du public autour du milieu des arts actuels ainsi que de contribution au rayonnement de l’art contemporain tant au Canada qu’à l’international.
À l’origine l’Association des galeries d’art contemporain de Montréal (AGACM), elle a été fondée en 1985 par une vingtaine de directeur·ice·s de galeries montréalaises dans le but de chercher des solutions à leurs difficultés communes ainsi que de constituer une force qui puisse exprimer ses besoins et agir dans la cohésion. Lorraine Palardy, fondatrice des Impatients, galeriste, Chevalière de l’Ordre national du Québec, et ancienne présidente du Conseil d’administration de l’AGAC souligne l’importance de la solidarité dans le milieu: « On a essayé d’ouvrir cette association avec d’autres avenues, en se solidifiant avec d'autres partenaires. Il y avait plein de gens autour qui voulaient que l’AGAC réussisse. On sentait la volonté des artistes et des galeries. »
C’est ainsi que l’AGAC s’est rapidement imposée comme acteur important du milieu des arts visuels, de même que du marché de l’art canadien, avec des initiatives majeures comme la première expo-foire dédiée à l’art contemporain au Canada, L’Entrée libre à l’art contemporain (1987-1993), le Magazine ETC (1987-1992), la Foire d’art contemporain (1994), le Prix Louis-Comtois (1991-présent), le Prix Pierre-Ayot (1996-présent), Peinture Peinture (1998), Intersections Montréal-Toronto (2000), Le Salon du Printemps (2002-2004) et beaucoup plus encore. Isabelle Lelarge, qui a dirigé l'Association entre 1988 et 1990, soutient que c’est à travers ces projets que l’AGAC a pu déployer ses ailes: « La qualité de ces événements a permis, chaque fois, de faire émerger une scène artistique très vivante, riche et très créative. » En effet, Julie Lacroix, qui a assuré la direction pendant plus d’une dizaine d’années, remarque c’est de cette manière que s’est déclinée la mission de l’AGAC: « On a choisi d’étendre le rôle de porte-parole du secteur pour non seulement couvrir leurs intérêts commerciaux, mais aussi élargir les publics par rapport à son offre, qui est l’art, donc éduquer, démocratiser, faire de la promotion. »