Rejoignez [Border Crossings](https://bordercrossingsmag.com/), où l'édritrice Meeka Walsh sélectionne des œuvres phares d'artistes des galeries participantes à Plural 2023.

[Consulter l'article sur le site web de Border Crossings.](https://bordercrossingsmag.com/news/entry/plural-2023)

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Border Crossings, choix de l'éditrice

by Andrew Booth 

Andrew Booth est collectionneur d'art et auteur du Vancouver Art Blog, un compte Instagram consacré à la promotion et à la mise en valeur de la scène artistique contemporaine de Vancouver.

L'Association des galeries d'art contemporain (AGAC) a invité Andrew Booth à donner son point de vue vancouvérois sur Plural. Découvrez ci-dessous quelques-uns de ses coups de cœur.

« Cette année, la foire d'art contemporain Plural a été particulièrement féconde. J'ai décidé de mettre en avant dix œuvres qui ont retenu mon attention, illustrant l'étendue et la diversité des œuvres exposées à la foire. »

Shannon Bool - Swiss Cell

J'ai toujours été fascinée par la pratique de Shannon Bool, dont le travail revêt de nombreuses formes, notamment la tapisserie, la peinture sur soie, le collage, la sculpture et le photogramme. « Swiss Cell » combine plusieurs de ces techniques en une seule œuvre magnifique, peinte sur un miroir en plexiglas.

Hiromi Nakatsugawa - Echafaudage

Franz Kaka est l'un des principaux galeristes de la foire qui représente régulièrement la nouvelle génération d'artistes. Les œuvres sur papier d'Hiromi Nakatsugawa en sont un exemple ; elles sont incroyablement profondes et détaillées, réalisées entièrement au crayon de couleur. De plus, pour une œuvre « unique », il s'agit d'une excellente valeur, surtout pour quelqu'un qui souhaite commencer sa collection.

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Michelle Bui - Naked Excess no. 9

La série "Naked Excess" de Michelle Bui mérite d'être appréciée en personne, tant en termes d'échelle que de détails. Ses photographies à grand format reflètent le processus d'accumulation, de présentation et de décomposition qui marque nos relations avec des objets apparemment banals.

Camille Turner - Hometown Queen

Ce n'est que récemment que j'ai pris connaissance de la pratique de Camille Turner, en particulier de sa série « Wanted ». Elle utilise les annonces publiées dans les journaux du XVIIIe siècle par les propriétaires d'esclaves canadiens décrivant l'apparence physique de leurs esclaves en fuite, et les recrée sous forme d'annonces de mode. 

Avec « Hometown Queen », Camille cherche à réécrire son histoire personnelle et à rendre hommage à la relation compliquée qu'elle entretient avec sa ville natale de Hamilton, en Ontario.


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Chun Hua Catherine Dong - Reconnection No. 2

Les photographies saisissantes de Chun Hua Catherine Dong sont tirées de sa série « Reconnection », qui explore l'idée de relier deux lieux par des gestes performatifs et une technologie immersive. La pratique de Dong est ancrée dans la performance, utilisant souvent son propre corps comme matériau principal pour son travail.  Les deux lieux qu'elle explore simultanément sont son emplacement physique (Charlevoix, Québec) et une simulation de réalité virtuelle de la Grande Muraille de Chine.

EVOL (Tore Rinkveld) - Summer TV Classic

Tore Rinkveld, alias Evol, basé à Berlin, transforme des éléments quotidiens de notre paysage urbain en œuvres d'art complexes. À la fois sculpture et peinture, le travail de Rinkveld cherche à attirer l'attention dans les recoins méconnus de la ville et sur les personnes qui les habitent, ainsi qu'à explorer les relations entre les gens et leur environnement bâti.

À propos de l'auteur : Andrew Booth est collectionneur d'art et conservateur pour le Vancouver Art Blog, un compte Instagram consacré à la promotion et à la mise en valeur de la scène artistique contemporaine de Vancouver.

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 Une sélection d'œuvres du collectionneur Andrew Booth

Depuis 2014, Karine Vanasse prête sa voix à la foire, faisant rayonner l'événement et l'art contemporain auprès du grand public. Passionnée d'art et de culture, l'actrice canadienne vous partage ses coups de cœur à Plural. Les voici !

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Les coups de cœur de Karine Vanasse

Paul Hamelin et Danielle Lysaught avec leur première acquisition à la foire Papier 11, avril 2011, *Barcelona* de Francine Simonin chez Galerie Lacerte. Crédit photo : Martine Paquet dont nous tenons à saluer la mémoire pour son immense générosité envers les débutants que nous étions.

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*Danielle Lysaught et Paul Hamelin sont collectionneurs et copropriétaires de Projet Casa.*

Lors de notre première visite à la foire d’art contemporain de Montréal (alors nommée Papier 11) en avril 2011, nous étions alors plutôt néophytes en art visuel contemporain. Notre intérêt partagé pour ce milieu s'était concrétisé par de premières visites de galeries l’année précédente. C’est donc remplis de bonne volonté pour apprendre et comprendre que avons fait nos premiers pas dans la foire !

La quantité, la diversité et (sûrement) la qualité des œuvres présentées nous impressionnaient. La première année nous avons fait l’acquisition de 2 œuvres de format moyen, dont celle avec laquelle nous sommes sur la photo ci-dessus. L’année suivante, 4 pièces… nous avons ensuite perdu le compte, peut-être est-ce exponentiel ? Blague à part, nous nous sommes efforcés de faire au moins une acquisition par année à la foire, en parallèle avec nos découvertes en galerie tout au long de l’année. 
Cet apprentissage s’est poursuivi doucement, année par année, par des rencontres, des lectures, de la curiosité et beaucoup de plaisir à se familiariser avec ce milieu stimulant et passionnant.

Nous sommes aujourd’hui ravis d’être partenaires avec la foire Plural pour la présentation de projets spéciaux qui permettent d’exposer des pièces plus élaborées ou installatives dans un espace dédié, sans contraintes mercantiles. Cette collaboration amorcée en 2018 se poursuit, en parallèle avec notre autre activité à Montréal, le Projet Casa sur l’avenue de L’Esplanade. Il s'agit d'un espace d’exposition que nous partageons dans notre demeure afin de permettre à des artistes en début de carrière, non représentés en galerie ou pour des œuvres inédites, non présentables en galerie d’être montrés au public. Après presque 15 ans, nous pouvons affirmer que notre rencontre avec l’art visuel contemporain a enrichi et modifié le cours de nos vies. La foire, maintenant Plural, y a grandement contribué.

Cette année, nous nous avançons même à faire des suggestions parmi le catalogue des œuvres proposées par les exposants (celles disponibles sur le site le 17 avril). Nous avons sélectionné une dizaine d'œuvres accessibles - entre 500$ et 1 500 $ pour la plupart - nos coups de cœur qui auraient pu être nos premiers achats (même maintenant si vous ne vous dépêchez pas !). 


**Nous y allons également de quelques conseils qui nous ont été utiles :**


- Choisir des pièces qui vous défient. Les belles œuvres sont agréables, celles renfermant un mystère, une tension évoluent selon notre perception dans le temps et permettent la découverte de nouvelles couches de sens graduellement.
- S’informer sur l’artiste, consulter son site Web ou sa page Instagram pour voir le reste de sa production et en apprendre plus sur sa démarche et son parcours. Choisir un artiste qui vous intéressera de suivre au fil des ans.
- Poser des questions sur la genèse de l'œuvre, le contexte de sa création, les techniques utilisées, les matériaux, etc. auprès du galeriste ou de l’artiste. Demander s’il est possible de la.le rencontrer. Le point de vue de l’artiste enrichit et complète notre appréciation d’une œuvre et ce sont souvent des échanges riches et stimulants.
- Oser le 3D, des œuvres tridimensionnelles augmentent indéniablement l’intérêt et changent la relation par rapport aux pièces picturales (dessin, peintures,...). Ne pas hésiter à monter le volume!

Avec nos meilleurs souhaits pour une visite fructueuse en découvertes et rencontres des oeuvres, exposants et projets à Plural 2023,

*Danielle et Paul*
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### **Les coups de cœur de Danielle et Paul**

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Les coups de cœur de Projet Casa

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Jeunes voix crient «liberté!»

Depuis la création de la Collection Loto-Québec, en 1979, la Société n’a cessé de multiplier les occasions de faire connaître la relève artistique québécoise grâce à des partenariats avec, entre autres, l’Association des galeries d’art contemporain, l’organisme artch et le centre d’art Adélard, à Frelighsburg. C’est donc avec fierté qu’elle présente des artistes émergent.e.s dans le cadre de la foire d’art contemporain Plural. L’exposition, commissariée par l’organisme artch, confronte une série de sentiments vifs et internes, et questionne les notions de liberté et d’affranchissement. La liberté est ici un territoire sans fin où les frontières sont abolies par la spontanéité absolue ; dire tout, être soi, s’affranchir de l’histoire et s’émanciper.

Les œuvres à la fois douces et puissantes de Michaëlle Sergile, Berirouche Feddal, Audrey Beaulé, Devon Pryce, Maggy Hamel-Metsos, Élise Provencher et Dexter Barker-Glenn proposent un renversement des marges. Visitez le kiosque au deuxième étage du Grand Quai.

Commissariat
Organisme artch - Sarah Kitzy Gineau-Delyon

Kiosque de la relève

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par Danica Pinteric                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
*Danica Pinteric est une autrice, éditrice et commissaire d'exposition établie à Toronto, Canada.*

**Banque Nationale Gestion privée 1859** est fière de s’associer avec l’artiste Rihab Essayh afin de présenter *The Hymn of the Warriors of Love* à Plural.

Au cœur de la frénésie des kiosques et des conversations à Plural, l'installation de l'artiste multidisciplinaire Rihab Essayh, *The Hymn of the Warriors of Love* (2022-), insuffle un moment de calme dans l'atmosphère bourdonnante de la foire. En combinant vidéo, son, dessin et textile, le projet de Rihab Essayh propose un avenir proche utopique où les visiteurs peuvent se reposer et se ressourcer. Au sein d'une culture qui privilégie souvent la productivité au détriment de la sollicitude collective, le monde hypothétique d'Essayh offre une alternative rafraîchissante axée sur la communauté et le repos. Avec son environnement apaisant, *The Hymn of the Warriors of Love* invite son public à se débarrasser du stress et des distractions de la vie quotidienne et à recentrer son attention vers nos relations avec nous-mêmes et les autres. L'approche d'Essayh s'appuie sur les fondements théoriques de la *douceur radicale* et de l'Afrofuturisme, fusionnant les idées de ces deux courants pour définir son éthos caractéristique du *futurisme doux* – une sensibilité qui imagine sans compromis des avenirs nouveaux et équitables où la vulnérabilité et l'interdépendance agissent comme piliers de la libération collective et du bien-être.

Conçue comme une oasis de connexion et de tendresse, *The Hymn of the Warriors of Love* se veut une réponse aux sentiments d'isolement et de désarroi suscités par les confinements pandémiques, et recentre l'attention sur les rencontres incarnées avec l'art. Les rideaux aux dégradés sereins de rose et d’orange de l’installation, dont les couleurs évoquent celles d’un coucher de soleil apaisant, offrent la possibilité de «baigner» dans la couleur, permettant une immersion thérapeutique dans des tons chauds qui renvoient au sentiment de paix que l'artiste éprouvait lors de ses balades quotidiennes de fin de journée en 2021. La palette sensuelle et la voix éthérée d'Essayh évoquent une esthétique de la douceur issue des communautés en ligne qui se réapproprient la féminité comme voie d'expression critique et significative. *The Hymn of the Warriors of Love* brouille et traverse les cultures visuelles, puisant son inspiration des régalia de la cavalerie marocaine Fantasia pour les costumes de la vidéo et de la performance en direct donnée par Natalie Fasheh lors de la soirée d'ouverture de la foire.

*Come stay with us dear*

*come lie here*

*we miss you*

*we haven't seen you in a while*¹

*The Hymn of the Warriors of Love* est ancré par son refrain enchanteur, dont les paroles sont le fruit d'une collaboration entre Essayh et la poète irano-canadienne Mojeanne Behzadi. Essayh conçoit ce chant comme une offrande au public – un geste qui perturbe et apporte une nuance aux modes conventionnels d'échange et de transaction propres au contexte des foires d'art. Accepter le cadeau d'Essayh est un processus délibéré de ré-harmonisation aux doux rythmes de l'hymne, trouvant sa résonance dans nos propres corps et nous invitant à ralentir, un acte radical en soi.


¹Extrait des paroles de *The Hymn of the Warriors of Love* écrites par Rihab Essayh en collaboration avec Mojeanne Behzadi.

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À la rencontre du futurisme doux de Rihab Essayh à Plural 2023

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**Qu'est-ce qui détermine la valeur d'une œuvre d'art ?**

La nature de l’œuvre : 

D’une part, il faut considérer la nature de l’œuvre elle-même, c’est-à-dire son médium et ses dimensions. Par exemple, la sculpture aura tendance à être plus chère que la peinture, qui à son tour aura une valeur plus élevée que celle des œuvres sur papier. 

Pour celles-ci, la valeur d’un dessin, d’un collage ou d’une aquarelle (des œuvres uniques), sera habituellement plus importante que les œuvres à tirage multiple, comme les photographies.

Il faut aussi garder à l’esprit que les tirages photographiques sont souvent plus petits (des éditions de 3 à 15 épreuves), alors que les tirages d’estampes, telles que la sérigraphie ou la gravure, sont plus élevés (il est commun d’avoir des éditions de plus de 20 épreuves). 

La taille du tirage influencera également le prix de l’œuvre : plus le tirage est grand, moins elle sera dispendieuse. Les dimensions de l’œuvre ont elles aussi une incidence sur sa valeur, mais dans une moindre mesure. Chez un même artiste, le prix augmentera de façon proportionnelle à la taille des œuvres.


Le parcours de l’artiste : 

D’autre part, il faut considérer le parcours professionnel de l’artiste. Un excellent point de départ constitue son curriculum vitae, qui recèle plusieurs indices sur la durée de sa carrière et la qualité de sa pratique. 

Le CV de l’artiste contient la liste des expositions individuelles et collectives auxquelles il a participé, les collections institutionnelles et d’entreprises dont il fait partie, les résidences d’artiste qu’il a effectuées, ainsi qu’une liste des bourses ou des prix qu’il a obtenus. 

Il vous indiquera si son travail a fait l’objet de publications ou de critiques, par le biais d’écrits ou d’articles de presse. Le CV des artistes est toujours disponible sur le site Web de la galerie et sur leur site personnel.

Gardez à l’esprit qu’avant d’être exposé dans plusieurs lieux de diffusion, le travail de l’artiste fait l’objet d’une sélection rigoureuse par un jury de pairs – un processus compétitif qui est également la norme pour les bourses et les résidences. 

Lorsque l’œuvre d’un artiste est acquise par une institution muséale, il s’agit d’une reconnaissance prestigieuse. Il en va de même pour les collections d’entreprises, où la sélection des œuvres est effectuée par le conservateur de la collection, un professionnel dont le principal mandat est de gérer, de bâtir et de mettre en valeur ce patrimoine de l’entreprise.

Puis, considérez l’expérience de l’artiste : plus la durée de sa carrière est longue, plus il est probable que la valeur des œuvres soit élevée. Un artiste en début de carrière (souvent appelé artiste de la relève ou artiste émergent) compte généralement moins de 10 années de pratique. Un artiste en mi-carrière compte plus de 10 ans de pratique, tandis qu’un artiste établi en compte plus de 20.

Ces barèmes, qui sont toutefois approximatifs, vous aideront à mieux comprendre l’expérience de l’artiste et à comparer ses prix à d’autres artistes ayant une expérience similaire. Il vous serait utile de garder ces informations à l'esprit lorsque vous visitez des foires d'art.

Qu’est-ce qui détermine la valeur d’une œuvre d’art ? 

### Obtenir un crédit d'impôt quand on achète de l'art

Le saviez-vous? Les entreprises collectionneuses bénéficient d’avantages fiscaux considérables dans l’amortissement de l’achat d’œuvres d’art au niveau du gouvernement du Québec. 

Il est particulièrement bon de garder ces informations à l'esprit lors des foires d'art, le meilleur endroit pour trouver des œuvres d'art dans lesquelles investir.

Pour toute œuvre acquise dans le but de l’exposer dans son lieu d’affaires et dont l’auteur est citoyen ou résident canadien au moment de la création du bien, l’entreprise peut amortir annuellement 33,3 % du coût de l’acquisition sur une base résiduelle. 

### Les conditions à respecter:

- L’œuvre d’art doit avoir été produite par un artiste qui était citoyen canadien ou résident permanent à la date où elle a été créée ;

- L’œuvre doit avoir été acquise auprès d’une personne sans lien de dépendance ;

- L’œuvre doit avoir été acquise dans le but exclusif de gagner du revenu d’entreprise, par exemple pour décorer la réception, une salle de réunion, les corridors ou le bureau d’un actionnaire et être à la vue des clients de l’entreprise. L’acquéreur ne peut apporter l’oeuvre à sa résidence personnelle, à moins d’y posséder un bureau où des clients se rendent, comme c’est le cas de certains travailleurs autonomes (avocats, comptables, consultants, etc.).

Dans le cadre d’un don à une institution muséale, le montant de la juste valeur d’une œuvre est majoré à 25 %.

Cependant, ce ne sont pas toutes les œuvres d’art qui sont admissibles.

Pour comprendre tous les avantages fiscaux réservés aux entreprises, parlez en a un fiscaliste.

Pour connaître tous les détails concernant les œuvres d’art qui sont éligibles, consultez les articles de loi ci-dessous.

[Règlement sur les impôts, chapitre1-3, r.1, articles 130R1 et suivants.](http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/I_3/I3R1.HTM)

[Loi sur les impôts, Art. 710 et suivants. ](http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/I_3/I3_4.html)



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**Obtenir un crédit d'impôt quand on achète de l'art**

Le saviez-vous ? Les entreprises collectionneuses bénéficient d'avantages fiscaux considérables dans l'amortissement de l'achat d'œuvres d'art auprès du gouvernement du Québec. Il est particulièrement utile de garder ces informations à l'esprit lors des foires d'art, qui constituent le meilleur endroit où trouver des œuvres d'art dans lesquelles investir.

Pour toute œuvre acquise dans le but de l'exposer dans son établissement d'affaires et dont l'auteur est citoyen ou résident canadien au moment de la création du bien, l'entreprise peut amortir annuellement 33,3 % du coût de l'acquisition sur une base résiduelle. Voici les conditions à respecter :

- L’œuvre d’art doit avoir été produite par un artiste qui était citoyen canadien ou résident permanent à la date où elle a été créée ;

- L’œuvre doit avoir été acquise auprès d’une personne sans lien de dépendance ;

- L’œuvre doit avoir été acquise dans le but exclusif de gagner du revenu d’entreprise, par exemple pour décorer la réception, une salle de réunion, les corridors ou le bureau d’un actionnaire et être à la vue des clients de l’entreprise. L’acquéreur ne peut apporter l’oeuvre à sa résidence personnelle, à moins d’y posséder un bureau où des clients se rendent, comme c’est le cas de certains travailleurs autonomes (avocats, comptables, consultants, etc.).

En cas de donation à une institution muséale, le montant de la juste valeur d’une œuvre est majoré à 25 %. Cependant, ce ne sont pas toutes les œuvres d’art qui sont admissibles.

Pour comprendre tous les avantages fiscaux dont bénéficient les entreprises, consultez un fiscaliste. Pour savoir quelles œuvres d'art sont éligibles, consultez les articles juridiques ci-dessous.

[Règlement sur les impôts, chapitre1-3, r.1, articles 130R1 et suivants.](http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/I_3/I3R1.HTM)

[Loi sur les impôts, Art. 710 et suivants. ](http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/I_3/I3_4.html)

Obtenir un crédit d’impôt quand on achète de l’art

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